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L'école

L'école n'a pas toujours été ici (dans la rue droite jusqu'en 1880, dans divers locaux loués jusqu'en 1900, à la place de la Mairie actuelle de 1900 à 1937 et ensuite en ces lieux). Nous vous signalons qu'en 1885, il y avait 220 élèves scolarisés (110 filles et 110 garçons). Les filles et les garçons ne furent mélangés que vers les années 1970. Avant, l'école allait jusqu'au

certificat de fin d'études (13/14 ans).

Autrefois, les écoliers avaient des cartables en bois qui leur servaient de luge l'hiver. A l'intérieur, on trouvait: des porteplumes, des plumiers, des cahiers recouverts de protège-cahiers avec des publicités (ex. NAB, tables de multiplication, mesures...), manuels scolaires (livres de morale, de leçons de choses et de modèles d'écriture).

Dans la cour de récréation, les enfants jouaient avec des pilous, des cordes à sauter, des quilles et des billes. Ceux qui travaillaient mal faisaient le tour de la cour de l'école en portant le bonnet d'âne.

Les moulins (meunier)

Lou paraire est le nom belvédèrois du moulin à foulon d'où le nom donné à cette rue où il se trouvait. La rue du Paraire, ou en français paraire, avait six moulins : deux à farine, deux forges dont l'une des deux était située de l'autre côté de ce bâtiment. Sans oublier deux autres moulins dont un moulin à foulon chargé d'écraser les tissus et de dégraisser les draps de laine.
La roue du moulin est appelé MOUOLA, elle marchait à l'eau.
Le meunier travaille dans un moulin, il est la personne qui est chargée de son bon fonctionnement. Les cultivateurs lui amenaient le blé pour l'écraser avec de grosses roues de pierre (Mouola) dont nous avons parlé tout à l'heure et qui tournaient à l'aide de roues à eau. Quand le blé, le maïs, l'orge, etc. étaient écrasés, le meunier obtenait de la farine.

La forge

Il y avait trois forgerons qui travaillaient à Belvédère. Jusqu'à la seconde moitié du XX' siècle, l'une des principales ressources de la vallée est le travail de la terre. De nombreux cultivateurs possèdent des chevaux, des ânes et des mulets. Dans cette forge, plus de 400 bêtes de Belvédère ou des villages voisins sont ferrées dans les années qui suivent la fin de la seconde guerre mondiale. La forge est livrée par le tramway rendu en gare de Roquebillière, au prix de 1 franc le kilo le métal. La perceuse à main avec plateau tournant est modifiée en 1928 pour fonctionner à l'électricité. Le poids de l'enclume est de 123 kilos. La forge "Matteudi" est encore reconnaissable. Tout près, sous le bâtiment la jouxtant, se découvre le bras du rodet qui sort encore de la voûte.

Le Maréchal-Ferrant

Le métier du Maréchal-Ferrant consiste à ferrer les chevaux, mulets et ânes.
Pour ferrer les chevaux, il fallait deux personnes : une pour tenir le sabot de l'animal, et le Maréchal-Ferrant pour placer le fer. Tout d'abord, il fallait curer, nettoyer, et couper la corne des sabots.
Pendant ce temps, le Maréchal-Ferrant faisait chauffer le fer dans la forge. Quand le fer était très chaud, il le posait sur le sabot pour prendre son empreinte. Une fois que l'empreinte était prise, il plongeait le fer dans de l'eau froide. Pour finir, il replaçait le fer sur le sabot, et le fixait avec des clous et l'animal était prêt pour repartir avec des sabots tout neufs. Ici, se trouvent encore les anneaux avec lesquels on attachait les bêtes.

La fontaine du Perrier

fontaine

La fontaine du perrier a été appelée comme ça parce que en haut de la fontaine il y avait deux poiriers, mais malheureusement maintenant il n'y en a plus qu'un.

L'abreuvoir

L'abreuvoir est un lieu où l'on mène boire les bestiaux. Il doit être tout le temps propre.

Le chanvre

Le chanvre est une plante que l'on ne cultive plus beaucoup aujourd'hui. Le chanvre est aussi une plante annuelle de grande taille. Les graines du chanvre donnaient de l'huile. Le rouissage, le broyage et le teillage sont les étapes de la préparation du chanvre. Le chanvre était mis dans un nai. Le nai est un trou creusé dans la terre rempli d'eau. On y mettait le chanvre à macérer pour que les fibres se séparent. On les récupérait pour fabriquer des tissus, des draps etc… le nai est le mot Belvédérois qui correspond au mot français rouissoir.

Le musée du lait

musee du lait

Le musée du lait était un ancien moulin à grains. Il remplace l'ancienne coopérative laitière créée, en juillet 1911. Son rôle était de collecter les bidons de lait des éleveurs du village afin de les revendre aux niçois. Du lait était gardé à la coopérative pour tout de même fabriquer du beurre et du fromage pour les Belvédèrois.
Petit à petit, les villageois quittent Belvédère pour partir en ville. Le nombre de vaches et la production laitière diminuent et donc, la coopérative ferme ses portes.

Le menuisier, le charpentier et l'ébéniste

Le menuisier, le charpentier et l'ébéniste sont les métiers spécialisés dans le travail du bois.
Le travail du menuisier est la mise en forme du bois pour créer, restaurer ou réparer des objets utiles ou décoratifs. Les artisans mettent en œuvre une large gamme de produits allant des structures et des meubles aux jouets.
Depuis le Moyen-âge, la seule amélioration importante étant l'utilisation de l'acier à la place du fer.
En 1872, on comptabilisait deux menuisiers et, à notre connaissance, il y avait deux scieries à Belvédère, une au centre du village et une autre en contrebas.

Les Pénitents blancs

La chapelle de la placette des pénitents blancs a été détruite au début du 20ème siècle. Les pénitents sont membres d'une confrérie. Leur revêtement est une cagoule blanche.
Ils s'imposent un esprit de sacrifice de charité et de piété, c'est-a-dire : réfléchir à faire du bien autour d'eux, en visitant les malades, rendre service à des personnes âgées, préparer les fêtes religieuses.
La fête religieuse pour les pénitents blancs est le 14 septembre, elle n'est plus célébrée à Belvédère.

Les habitations

Les maisons sont étroites et sont construites en hauteur car les terrains à l'intérieur du village sont rares. Le rez-de-chaussée comportait le plus souvent une étable. Les animaux y étaient placés pendant la nuit et les mauvais jours. Un escalier permettait d'accéder au premier étage, où se trouvait la salle commune, souvent la seule chauffée. Les chambres se trouvaient au deuxième étage. Les granges quant à elles se situaient à l'entrée et à la sortie du village, à cause du risque de propagation des incendies (par la présence du foin), et pour rester à proximité des champs et des jardins où les animaux pouvaient être parqués pendant les beaux jours d'hiver. Ces granges possédaient un balcon, tout en bois qui pouvait servir à faire sécher le maïs. Il existait d'autres granges, de type fruitières, où l'on fabriquait et l'on conservait le fromage. Elles étaient plus petites et le toit plus pentu.

L'usine électrique

Acheté à st Martin-Vésubie et mis en route en 1903, ce-groupe hydroélectrique fait de Belvédère le deuxième village de la vallée à posséder son usine électrique.
Belvédère, La Bollène, Roquebillière et Lantosque constituent un syndicat intercommunal pour l'établissement d'un réseau de distribution d'énergie.
L'usine devenant insuffisante pour les besoins des habitants, elle est remplacée en 1929. Seulement, pendant 2 ans, le village fut privé d'électricité.

La chapelle Saint-Roch

St Roch était le saint protecteur de la peste.

La chapelle du Planet

La chapelle du Planet porte ce nom parce qu'elle est construite sur un lieu plat.

La chapelle Saint-Antoine

La chapelle St Antoine daterait du Moyen-âge. Elle abrite trois représentations de Saint-Antoine: de Padoue, l'Anachorète, l'Ermite. La chapelle était consacrée à un saint guérisseur qui protégeait des épidémies.

Téléchargez la plaquette de toutes les chapelles du village: "Le sentier oublié des chapelles de Belvédère"

Le lavoir

Le lavoir est un lieu public. Le lavoir est aussi un bassin, couvert ou non, alimenté par de l'eau courante et dans lequel on peut laver et rincer le linge.

La rue du Mortier

On peut imaginer que la rue du mortier porte ce nom parce qu'autrefois, il y avait « des mourtaire », des petits canons qui tiraient des boulets.

Les portes

D'ailleurs ici, se trouvait une des portes qui protégeait le village, d'où la présence des canons.

Les linteaux

Il existe 2 sortes de linteaux : un en pierres pour les bourgeois et un en bois pour la population.

Lou sestier

Le sestier est une ancienne mesure de capacité qui variait selon les pays et la matière mesurée.

Le Tribunal

« Anen s'assetar davan lou tribunal » était une phrase dite par nos anciens. Dans la rue du Carrivouol, se trouvait l'ancienne prison.

Église St Pierre St Paul

Eglise

L'église a été restaurée environ en 1958 et les travaux de restauration: toitures, carrelages, peintures intérieures, en 1994. L'église conserve de très grands nombres de pièces d'époque (tableaux, statues, reliques...). Tous les objets de grande valeur sont conservés dans une vitrine fermée à clef.
C'est une église du 17ème siècle. Son clocher en pierre date du 16ème siècle. Son carillon est d'une rare sonorité. De style baroque, le maître-autel, en bois sculpté, date du 17ème siècle. Il a été classé en 1925 par le ministère des Beaux Arts.

La fosse commune

Nous avons appris que sous cette place, se trouvait l'ancienne fosse commune découverte lors de la restauration de l'église.

Quincailler

C'est une personne qui travaille dans une quincaillerie. C'est-à-dire, une boutique où on achète des clous, des vis, du fil de fer, en bref tout outil servant au bricolage.

Mercerie

C'est une boutique où on trouve des rubans, des boutons du fil, des tissus...

Le métier du cordonnier

Le métier de cordonnier consistait à fabriquer les chaussures et à les réparer.
Pour fabriquer les chaussures, il fallait du cuir, des clous, une forme et quelques outils.
Tout d'abord, on utilisait une roulette marque-point : elle servait à faire la marque pour découper la chaussure suivant les points. Il existait beaucoup d'autres outils.
A Belvédère, en 1872, on trouvait 3 cordonniers. Ils travaillaient dans la boutique-même.